Pouvez-vous me laisser terminer mon propos, madame la sénatrice ?
Nous ne nous sommes pas contentés pas d’appliquer une simple règle de trois ; nous avons engagé un dialogue avec la secrétaire d'État chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche et avec la ministre de l’éducation nationale. Nous sommes convenus d’une enveloppe globale, étant entendu que répartition doit ensuite se faire à l’intérieur des différentes missions pilotées par le ministère de l’éducation nationale. Dans ce cadre, ce même ministère a estimé qu’il fallait prévoir des crédits supplémentaires pour l’université, mais que des économies d’un montant de 20 millions d’euros pouvaient être réalisées sur l’enseignement scolaire.
Vous connaissez, mesdames, messieurs les sénateurs, le volume de ce budget : je ne dis pas qu’un prélèvement de 20 millions d’euros ne représente rien, mais il est tout de même plus facile à faire sur ce budget que sur celui de la culture, par exemple, qui n’est pas le plus important au sein du budget de l’État...
Voilà les modalités qui ont présidé à l’élaboration de notre proposition.
Votre rapporteur spécial a émis un avis défavorable sur les quatre amendements identiques en estimant que leur adoption entraînerait une dégradation du solde. Leurs auteurs prétendent que non : j’aimerais entendre leurs explications pour savoir où trouver la contrepartie à ces 135 millions d’euros. Dans cette attente, je pourrais réserver mon avis sur ces amendements…