Je dis bien : si le Sénat devait rejeter les crédits de telle ou telle mission, soit dit sans anticiper sur le vote de ce soir, cela n’aurait aucune conséquence en soi sur la lecture du solde.
Je voudrais simplement vous ramener trois ans en arrière, c’est-à-dire lors de la discussion de la loi de finances pour 2012. À ma place, il y avait Nicole Bricq, qui était dans l’opposition au gouvernement de l’époque. Qu’avait alors fait la majorité de gauche du Sénat ? Elle avait rejeté les crédits d’un très grand nombre de missions.