Eh oui, il peut arriver que l’on soit fidèle en politique ! Pour votre part, vous avez un peu varié, mais je vous laisse à vos tergiversations !
Néanmoins, l’attitude du Gouvernement me préoccupe un peu. Nous proposons de revenir à son budget initial, ce qui provoque des cris d’orfraie sur les déséquilibres que cela engendrerait. En réalité, c’est justement parce que nous soutenons le Gouvernement et le Président de la République que nous voulons revenir au budget initial en réintroduisant ces 135, 5 millions d’euros de crédits dans le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Pour le reste, monsieur le secrétaire d’État, je vous sais trop averti pour nous poser des questions sur les gages. Vous nous dites que ce que nous proposons n’a pas de base légale, faute de compensation. Pardonnez-moi, mais c’est un peu une réplique de cour de récréation…
Nous avons des pistes, et nous serons en mesure de vous faire des propositions pour gager ces 135, 5 millions d’euros. Mais, là, je ne parle plus en tant que sénateur socialiste, je parle au nom de l’ensemble du Sénat, institution dans laquelle il peut arriver que nous ayons une vision partagée des choses. Lorsque c’est le cas, sur l’enseignement supérieur et la recherche, en l’occurrence, et que nous l’exprimons, il serait bon, dans le climat de défiance actuelle, que le Gouvernement en tienne compte. §