J’ai bien senti, monsieur le sénateur, que vous aviez déposé cet amendement pour parler du logiciel Louvois. Je crois avoir traité de cette question dans mon intervention.
J’ai deux interrogations : comment se fait-il que j’aie connu si tard l’ampleur du problème et qu’il ait fallu que je me rende dans deux ou trois garnisons pour prendre la mesure de ce gigantesque désastre ? Et comment se fait-il que la chaîne de responsabilité ait abouti à de telles aberrations ?
Je m’efforce aujourd’hui de répondre à ces deux questions, tout d’abord en établissant une relation différente avec l’ensemble du système hiérarchique pour être mieux informé des problèmes lorsqu’ils se posent. J’ai pu vérifier l’efficacité de ce nouveau mode de fonctionnement à l’occasion de différents dossiers, notamment s’agissant des conditions de vie dans telle ou telle garnison
J’ai donc pu répondre à la première question assez rapidement. Il aurait fallu anticiper et réagir immédiatement, mais je vous rappelle que le problème est apparu avant que je ne prenne la tête de ce ministère, et que je ne disposais pas alors des moyens d’information idoines.
Enfin, une certaine opacité sur l’ensemble de la chaîne de responsabilité a conduit à une irresponsabilité collective, laquelle a abouti à ce désastre. Mais, monsieur Pozzo di Borgo, je puis vous assurer que c’est fini !