La progression d’environ 2 % des crédits de la mission « Enseignement scolaire », ainsi portés à 64, 9 milliards d’euros en autorisations d’engagement et à 65, 02 milliards en crédits de paiement, ainsi que l’augmentation des moyens humains qui lui sont affectés, montre la volonté du Gouvernement, que je salue, de se donner les moyens de mener une politique éducative ambitieuse.
Dans le temps qui m’est imparti, je m’intéresserai à trois points.
Tout d’abord, j’évoquerai la formation des enseignants. En cohérence avec l’objectif des 60 000 créations de poste dans l’éducation nationale sur le quinquennat, le projet de loi de finances pour 2015 tend à prévoir 9 421 postes supplémentaires, dont 5 334 d’enseignant.
L’amélioration de l’encadrement des élèves est une condition essentielle pour refonder une école permettant la réussite de tous.
Pour autant, et sans surprise, l’actuelle majorité sénatoriale y est opposée. À cet égard, est-il utile de rappeler que, sous le précédent quinquennat, cette même majorité avait supprimé pas moins de 80 000 postes dans l’éducation nationale ?