… et soucieux d’en éviter d’éventuels effets néfastes ; ce sont ses propres termes. Je pense qu’il est encore temps d’entendre les professionnels des régions les plus concernées.
Le Gouvernement s’est aussi engagé pour obtenir des instances européennes le rétablissement des aides aux moûts concentrés, qu’elles ont commis la faute de supprimer en 2008. Il s’agit, ni plus ni moins, d’une question d’équité.
Monsieur le ministre, face aux conséquences désastreuses de l’orage de grêle qui a détruit 15 000 hectares dans l’Aude au mois de juillet dernier, vous avez été prompt à rassurer la profession en annonçant des premières mesures d’urgence. Je vous en remercie.
Lors du vote par le conseil d’administration de la mutuelle sociale agricole de la répartition de l’enveloppe de prise en charge des cotisations sociales, les besoins exprimés par les viticulteurs de l’Aude ont été pris en compte. Ainsi, 2, 5 millions d’euros ont été débloqués en leur faveur.
Monsieur le ministre, vous aviez pris devant moi un engagement personnel : les besoins seraient satisfaits. Vous avez tenu parole, et je vous en remercie.
Ces considérations m’amènent à aborder l’assurance récolte pour les filières spécialisées, comme la viticulture. Où en sommes-nous du déploiement d’un contrat socle, c’est-à-dire d’une assurance de base plus large d’utilisation ?
Vous n’en serez pas étonné, je suis opposé à la suppression des exonérations de cotisations salariales liées au « contrat vendanges ».
Enfin, je souhaite insister sur les conséquences des récentes inondations que nous avons subies en Languedoc-Roussillon. D’importants dégâts sont à déplorer dans la viticulture, le maraîchage et l’arboriculture, mais aussi sur les semis de céréales.
Le budget que vous présentez est en totale cohérence avec les orientations de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, qui inscrit notre politique agricole dans la dynamique de l’efficacité économique et écologique, en aidant les filières à s’adapter à l’agroécologie.
Monsieur le ministre, je vous remercie de votre engagement constant à défendre les intérêts du monde agricole !