S’agissant de l’agro-écologie, l’État participera au plan de modernisation en faisant passer sa contribution de 30 millions à 56 millions d’euros. Avec l’ensemble des effets de levier liés au FEADER et à la politique régionale, nous espérons atteindre l’objectif de 200 millions d’euros.
La modernisation des bâtiments d’élevage, c’est vrai, constitue un enjeu important de compétitivité ; ce point fait consensus au regard de l’objectif stratégique.
Il est d’autres sujets qui sont encore à débattre et sur lesquels les intervenants ont émis des interrogations, voire des critiques.
J’évoquerai tout d’abord les chambres d’agriculture. Je ne reviendrai pas sur l’effort demandé à tous les établissements publics, et notamment aux autres chambres consulaires. Pour ma part, j’ai cherché à protéger les chambres d’agriculture, dont je connais le rôle et la place. J’ai parfaitement conscience de la nécessité de leur donner les moyens d’assurer leurs missions.
Pour autant, l’effort doit concerner tout le monde, y compris le Centre national de la propriété forestière.
C’est un fait, les chambres d’agriculture disposent d’un fonds de roulement correspondant à deux mois d’activité, qui se situe hors des normes prudentielles puisqu’il est supérieur au petit « matelas » nécessaire pour prévenir les aléas que peuvent rencontrer l’ensemble des établissements publics.
Nous avons donc considéré que l’effort demandé pouvait se concrétiser par le biais d’un prélèvement sur ces fonds de roulement. Une négociation a eu lieu, dans le but de définir ensemble ce que devait être un effort mesuré. Je rappelle également que toutes les sommes correspondant à des enjeux d’investissement notifiés avant le mois de juillet dernier n’entraient pas dans le calcul du prélèvement.
Or les chambres d’agriculture se sont découvert cette année une volonté d’investir largement supérieure à celle qu’on a pu constater les années antérieures !