Intervention de Jacques Grosperrin

Réunion du 5 décembre 2014 à 9h30
Loi de finances pour 2015 — Sport jeunesse et vie associative

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, l’examen des crédits de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » peut nous conduire à en avoir une opinion globalement favorable. Ce constat vaut tant pour son programme « Sport » que pour son programme « Jeunesse et vie associative ».

S’agissant du programme « Sport », la prolongation, en 2016 et en 2017, de la ressource exceptionnelle de 120 millions d’euros prévue par la loi de finances pour 2011 pour couvrir les dépenses des stades qui accueilleront les matchs de l’Euro 2016, plafonnée à hauteur de 16, 5 millions d’euros en 2016 et de 15, 5 millions d’euros en 2017, doit être saluée. L’Euro 2016 constitue en effet un événement sportif majeur, un défi d’organisation et, souhaitons-le, un levier de croissance. Les efforts accomplis depuis 2011 permettront ainsi une salutaire rénovation de nos stades.

Quant au programme national de développement du sport, le PNDS, ses résultats sont contrastés, malgré certains progrès.

L’objectif était de doter la France d’infrastructures permettant d’envisager une candidature sérieuse pour de prochains jeux Olympiques. Sur les projets engagés, seul le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines a abouti conformément aux prévisions et les autres projets ont été revus à la baisse.

Il faudra donc faire preuve d’une attention particulière en cas de candidature pour les jeux de 2024. Si un effort budgétaire important devait être consenti pour compenser les actuelles faiblesses de nos infrastructures, il faudrait impérativement veiller à ce qu’il ne compromette pas le développement du sport pour tous.

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