Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je veux, tout d’abord, vous remercier pour vos interventions, dont la qualité et la diversité montrent la richesse de ce débat sur le développement durable, la transition énergétique et la croissance verte.
Je veux aussi saluer les travaux de vos commissions, qu’il s’agisse de la commission des affaires économiques, avec les rapporteurs pour avis Bruno Sido et Michel Le Scouarnec, de la commission du développement durable, avec Jérôme Bignon, Pierre Médevielle, Jean-Yves Roux, Louis Nègre et François Aubey, ou de la commission des finances, avec les rapporteurs spéciaux Jean-François Husson, Marie-Hélène Des Esgaulx et Vincent Capo-Canellas.
Je salue également les porte-parole des groupes, notamment ceux qui soutiennent ce projet de budget : Roland Courteau, Jean-Jacques Filleul, Odette Herviaux, et Gérard Miquel, qui fait un travail remarquable, en partenariat avec mon ministère, au sein du Conseil national des déchets, le CND. Nous aurons d’ailleurs l’occasion de reparler de la réforme de la fiscalité écologique, et notamment de la refonte de la taxe générale sur les activités polluantes, la TGAP.
Je répondrai de façon collective à vos interrogations, car elles convergent toutes vers des dossiers auxquels je suis particulièrement attentive.
Mais permettez-moi au préalable de me réjouir d’être la première ministre de l’environnement, depuis 2012, à venir présenter le projet de budget de l’écologie devant le Sénat §avec mon collègue Alain Vidalies.
Je m’en réjouis d’autant plus que cette présentation intervient à un moment crucial pour l’environnement et le développement durable, puisque votre assemblée examinera très prochainement le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte. Par ailleurs, les travaux de la Conférence environnementale à laquelle participait un certain nombre d’entre vous, de tous bords politiques, viennent de s’achever, et la capitale accueillera, à la fin de l’année 2015, la conférence Paris Climat.