Je vais distinguer l'examen du rapport de celui des recommandations.
Si je soutiens sans réserve le contenu du rapport, nuancé et précis, qui vient de nous être présenté, les recommandations appellent des suggestions et des remarques.
Le financement nécessaire à la mise en oeuvre de certaines recommandations doit être précisé ; ayant traité la question de la labellisation dans un autre contexte, le secteur de l'alimentation « Bio », je m'interroge sur la prise en charge du coût de l'attribution d'un label.
Je souscris à la proposition d'une charte de bonnes pratiques, cependant à qui sera confiée sa rédaction pour que sa formulation ne soit pas a minima ?
Je pense qu'il faut éviter d'employer les termes de sensibilisation ou d'information, comme c'est le cas pour les recommandations 6 et 7, qui correspondent plus à des actions de formation.
J'adhère à l'organisation de campagnes de sensibilisation nationale que propose la recommandation 9 mais je ne voudrais pas que leur financement se fasse aux dépens des moyens attribués aux associations qui oeuvrent dans le domaine des droits des femmes, et plus particulièrement à la lutte contre les violences.
La recommandation 10 procède d'une volonté généreuse mais je serais pour ma part plus favorable à la notion d'économie circulaire dans laquelle tout est réutilisé et réutilisable, sans distinction de lieux.
Une continuité devant être assurée entre l'éducation familiale, le périscolaire et l'école, je propose donc de compléter l'une des recommandations pour proposer des modules sur les jeux et jouets partagés dans les temps d'activité périscolaire.