Intervention de Marie-Christine Blandin

Réunion du 16 décembre 2014 à 14h30
Nouvelle organisation territoriale de la république — Discussion générale

Photo de Marie-Christine BlandinMarie-Christine Blandin :

Je ne cite pas le sport, car, entre le sport santé, où chacun a le devoir d’agir, et le sport « entreprise-BTP-business-spectacle », qui mériterait de rester au privé ou, à la limite, à l’action économique, on ne parle pas de la même chose.

Pour le mouvement associatif, qui veut encore croire à la charte des engagements réciproques entre l’État, les collectivités et les associations, il faut lever le doute sur l’abandon des actions qui ne relèveraient ni de la culture, ni du sport, ni du social. Les actions qui préviennent la violence, visent à lutter contre le racisme ou innovent dans des champs qui ne sont pas encore défrichés par les collectivités doivent pouvoir être soutenues par tous.

Enfin, je terminerai par une question.

Alors que les CPER, les contrats de projets État-région, démontrent un recul dramatique des moyens promis par l’État pour l’enseignement supérieur et la recherche, pouvez-vous nous préciser, madame la ministre, si les régions ont, oui ou non, le droit de soutenir ces secteurs, qui ne figurent pas dans la clause générale de compétence ?

Cette réforme doit s’adapter et clarifier l’action publique, sans sacrifices ni complexités nouvelles. Ne mettons pas en place un brouillage des compétences, qui anéantirait des années de travail de nos collectivités et de leurs salariés, eux qui ont su, malgré la baisse des moyens, mettre en œuvre des politiques ambitieuses en faveur de nos concitoyens.

Madame la ministre, vous avez indiqué que la période de transition devait être une période de construction. Cette perspective nous apporte une lueur d’espoir !

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