La réforme Sarkozy-Fillon avait le mérite de rapprocher sans heurt région et département et d’organiser la cohérence des politiques publiques de ces deux collectivités. Elle avait aussi le mérite de diminuer quasiment de moitié les élus territoriaux.
Je suis convaincu qu’il y a trop de strates et trop d’élus dans la gestion des territoires de la République française ; c’est même l’une des sources de blocage des dossiers de nos collectivités. La montée en puissance de l’intercommunalité me semble contradictoire avec le maintien de tous les échelons du millefeuille.
La réduction du nombre d’élus est aussi une demande récurrente des Français.