Lors du congrès de l’Assemblée des départements de France, le Premier ministre a confirmé sa volonté de procéder à de nouveaux transferts de l’État vers les collectivités territoriales. Le texte soumis à notre examen aujourd’hui ne peut être qu’une étape dans un processus encore loin d’être achevé.
Par ailleurs, il me paraît essentiel d’appréhender très concrètement les nouvelles régions à travers des problématiques majeures, comme les relations entre villes et campagnes, métropole et espaces interstitiels, centre et périphérie, ou bien encore l’équilibre entre politiques d’infrastructures et politiques territoriales.
De même, une évolution de la fiscalité locale et des dotations de l’État ne pourra pas être éternellement retardée, tant pour les régions, en raison de leurs nouvelles prérogatives, que pour des départements, aux finances particulièrement malmenées.
Enfin, qu’il me soit permis de rappeler ces quelques mots de René Char : « Toute l’autorité, la tactique et l’ingéniosité ne remplacent pas une parcelle de conviction [...]. » Cette conviction, c’est celle d’une République décentralisée !