Nous travaillons, sur certains grands bassins hydrauliques, à boucler des projets qui requièrent des investissements importants, pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de millions pour une seule vallée. Nous espérons que ces projets permettront de ne pas voir se multiplier les cas où EDF, concessionnaire historique, se verrait privé d'ouvrages qu'il a construits. Il est normal que nous défendions notre patrimoine et notre savoir-faire en matière hydraulique.
Nous consacrons plus de 600 millions par an à la recherche et développement, qui occupe 2000 personnes. Nous travaillons sur le stockage - dont la méthode hydrogène, mais pas seulement. C'est ce que nous avons fait en Guyane, ce qui permet de desservir, à un coût encore certes élevé, des villages isolés. Nous travaillons avec d'autres groupes, comme Bolloré, sur des filières de stockage innovantes.
Nous travaillons aussi sur les bornes pour véhicules électriques, notamment pour les trajets interurbains. A supposer que le parc atteigne deux millions de véhicules électriques, cela représente une consommation équivalant à une tranche nucléaire.
Mme Royal a dit ses inquiétudes quant aux délais qui pèsent sur les programmes d'infrastructures et se donne pour objectif d'améliorer les choses. EDF ne peut qu'y être favorable.