Permettez-moi d’évoquer un autre fait générateur important : les disparités entre les départements.
Je citerai, à titre d’exemple, quelques chiffres concernant la Bretagne, tout en sachant qu’il faut être prudent dans l’exploitation des chiffres.
Dans les Côtes-d’Armor, le budget routier s’élève à 41, 6 millions d’euros pour 4 500 kilomètres de routes départementales, soit 9 244 euros par kilomètre. Le Finistère consacre 30, 6 millions d’euros à ses 3 600 kilomètres de routes départementales, soit 8 500 euros par kilomètre ; le Morbihan, 63 millions d’euros pour 4 200 kilomètres, soit 15 000 euros par kilomètre ; l’Ille-et-Vilaine, 76, 9 millions d’euros pour 5 200 kilomètres, soit 14 700 euros par kilomètre.
Ces départements ont tous la capacité financière d’assumer cette charge, mais les disparités sont patentes.
Grâce à la nouvelle carte des régions, nous avons un peu réduit les disparités, mais celles-ci sont encore importantes.
En dehors de la Corse et de l’Île-de-France, où la gestion est différente…