Je présente cette proposition pour la cinquième fois, me semble-t-il. Si, sur le fond, tout le monde y souscrit, elle est systématiquement retoquée, et toujours pour de bonnes raisons.
Je me rappelle en particulier que M. Devedjian, alors ministre, en émettant l’avis du gouvernement d’alors sur un amendement identique à celui-ci, avait déclaré que l’inscription de cette disposition dans la loi l’aurait bien arrangé dans sa commune.
Ce que je propose est simple : permettre la création dans les communes d’une commission permanente à l’instar de ce qui se fait dans les conseils généraux ou dans les communautés d’agglomération. Cela éviterait aux conseils municipaux des livres entiers de délibérations uniquement pour décider l’alignement d’une bordure de trottoir ; dans les grandes villes, en particulier, cela permettrait de régler certains problèmes urgents.
Je me doute de l’argument qu’invoquera M. le rapporteur : l’absence de seuil. Précédemment, j’en avais fixé un, mais on m’avait alors reproché d’exclure un certain nombre de communes de cette faculté de créer une commission permanente.
Après la discussion que nous venons de consacrer aux seuils, j’aimerais bien savoir quelle est la bonne formule !
Cela dit, le principe est simple : il s’agit de gagner en efficience et en efficacité, ne serait-ce qu’en matière environnementale. Cette mesure permettrait d’épargner de nombreux frais d’impression.
Je connais déjà l’avis de M. le rapporteur et je suis prêt à retirer cet amendement. C’est tout de même accablant que l’on ne trouve pas la bonne formulation pour une telle disposition de bon sens, que chacun s’accorde à juger efficace.