Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, les événements dramatiques que nous venons de vivre ont mis en lumière l’urgente nécessité de remettre au cœur de l’école, qui est elle-même au cœur de notre société, l’enseignement des valeurs républicaines, la connaissance de la laïcité, l’exercice de l’esprit critique et la pratique de la tolérance.
Nous le savons, la réforme des rythmes scolaires a pour ambition, outre de réorganiser les temps d’apprentissage, de proposer aux élèves une ouverture sur le monde complexe qui les entoure, une ouverture citoyenne, culturelle, environnementale ou sportive.
Il est à noter qu’aujourd’hui l’Association des maires de France, l’AMF, par la voix de son président, recommande d’inscrire dans les axes des PEDT l’acquisition des valeurs républicaines.
Nous sommes conscients que la qualité des intervenants, ainsi que celle des ateliers et des activités proposés sont déterminantes pour le succès de cette réforme et des ambitions qu’elle porte.
Mme la ministre de l’éducation nationale évoquait, la semaine dernière, de nouvelles mesures afin de rendre l’école plus accessible aux initiatives de tous les acteurs.
Je partage cet objectif et je pense qu’il y a là une place tout à fait essentielle pour les associations de jeunesse et d’éducation populaire. Or il faut savoir que toutes les associations se trouvent aujourd’hui confrontées à des difficultés certaines de fonctionnement.
Ma question est donc la suivante : face à ce formidable défi que constituent ces nouveaux rythmes scolaires en tant qu’outils efficaces au service de la construction et de l’épanouissement des enfants, quel accompagnement renforcé pouvons-nous fournir aux associations, dont l’intervention se révèle pertinente et indispensable en complément du remarquable travail des enseignants ?