Intervention de Geneviève Fioraso

Réunion du 22 janvier 2015 à 15h00
Questions cribles thématiques — Réforme des rythmes scolaires

Geneviève Fioraso, secrétaire d'État :

En ce qui concerne les coûts des activités périscolaires, j’ai vu, comme vous, les analyses qui ont été publiées par l’AMF ou encore par l’AMGVF, lesquelles font apparaître des surcoûts pour les communes par rapport aux aides de l’État.

Nous ne pouvons pas le nier, et c’est pourquoi l’État a été présent, dès 2013, pour accompagner les communes avec le fonds d’amorçage pour la réforme des rythmes scolaires, le FARS, en plus des aides existantes, et, désormais, grâce au fonds de soutien aux communes, qui pérennise le précédent, comme s’y était engagé le Premier ministre.

Depuis la généralisation de la réforme, je le rappelle, ce sont 400 millions d’euros qui ont été programmés chaque année dans le budget de l’État pour soutenir les communes, et ce niveau d’aide est reconduit. C’est, je crois, l’assurance qu’attendaient les élus, à qui le Gouvernement a répondu avec le soutien de votre Haute Assemblée.

Avec cette aide, vous le savez, nous avons aussi choisi d’aider davantage les communes qui sont les plus en difficulté. Ainsi, une aide spécifique de 40 euros par élève et par an s’ajoute à l’aide forfaitaire pour les communes de l’outre-mer et celles qui sont classées en DSU et en DSR cible.

Au-delà de l’État, la branche famille est également mobilisée. À compter de 2015, ce sont 250 millions d’euros annuels qui sont prévus à ce titre dans le budget de la CNAF.

Mais l’accompagnement de l’État n’est pas seulement financier. Nous avons engagé un vrai dialogue avec toutes les associations d’élus locaux, dont l’Association des maires ruraux de France, pour accompagner la réforme et pour introduire les assouplissements nécessaires à une mise en œuvre efficace et égalitaire sur tous les territoires.

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