Vous pouvez donc, monsieur le sénateur, rassurer les élus qui vous ont interrogé sur la pérennisation de cette aide de 50 euros par enfant, aide qui représente au total, je le rappelle, un engagement de 400 millions d’euros pour 2014-2015.
Quant aux communes qui mettent en place un accueil collectif de mineurs déclaré, elles peuvent également percevoir de la CNAF une aide de 54 euros par enfant.
Comme vous le rappeliez, le Parlement a retenu le principe d’une conditionnalité, l’aide de l’État étant subordonnée à la signature d’un PEDT. Encore une fois, il ne s’agit pas d’une procédure bureaucratique identique pour tous : nous saurons nous adapter aux configurations spécifiques. Nous sommes, ainsi, tout à fait prêts à prendre en compte la situation de certains territoires situés en zone très rurale, pour peu que l’on nous communique des documents décrivant une « photographie » de l’existant ainsi que la marge d’adaptation et de progression envisagée dans le temps.
Mieux vaut faire preuve de bon sens et avoir le souci d’être efficace au final, plutôt que d’imposer une procédure réglementaire unique pour tous les territoires, ce qui ne serait pas du tout adapté et ne nous permettrait pas d’atteindre l’objectif qui est le nôtre.
Je tiens à vous rassurer, monsieur le sénateur : toutes les communes rurales ne seront pas obligées d’établir un PEDT très détaillé. Nous accepterons des plans comprenant une marge de progression ainsi que des objectifs identifiés et mesurables.