Je veux tout de suite préciser, à l’attention de M. Kaltenbach, que je n’ai jamais été ni président ni vice-président d’un quelconque syndicat. Je ne suis pas maire et, franchement, il ne faut pas venir m’embêter avec ce genre de considérations.
Par ailleurs, disons clairement les choses : on nous annonce que la compétence sera confiée aux territoires le 1er janvier 2016 et, deux ans après, à la métropole. Pour le moment, elle est assumée par des syndicats qui, pour certains, dépassent le périmètre de la métropole. En d’autres termes, on met en place une usine à gaz – c’est le cas de le dire ! – pour une durée de deux ans !
Je partage l’interrogation de Philippe Dallier : peut-être faudra-t-il un jour envisager une gestion métropolitaine des syndicats, mais pourquoi inventer aujourd’hui, pour seulement deux ans, un passage par les territoires impliquant une délibération de chaque commune, puis de chaque territoire ? Et cette procédure à peine parvenue à son terme, il faudra, un an après, transférer de nouveau cette compétence à la métropole ! On n’est pas obligé de verser dans l’absurde !
Il suffit de maintenir les syndicats en l’état et d’attendre de voir, le moment venu, si l’on transfère leurs compétences aux métropoles. De grâce, ne décidons pas d’un transfert aux territoires au 1er janvier 2016 ! Ne faisons pas délibérer tout le monde sur cette question ! À moins qu’il ne s’agisse de désorganiser tout le système, je ne comprends vraiment pas l’intérêt de cette disposition.