Les vice-présidents de mon syndicat sont de toutes les tendances politiques. Les décisions que nous prenons sont consensuelles et collectives, et tout se passe très bien. Pourquoi casser quelque chose qui marche au profit de quelque chose que l’on ne connaît pas ?
Tous les travaux engagés, qui sont extrêmement importants et donnent lieu à des études longues, à des investissements très lourds, vont être pénalisés parce que, du jour au lendemain, on déclare que tel et tel domaine est transféré vers la métropole.
Notre collègue Favier a défendu il y a quelques instants un sous-amendement qui n’a pas été adopté. Or une disposition du texte précise que la métropole pourra rationnaliser les grands syndicats, c’est-à-dire réfléchir avec eux, avec l’ensemble des élus, à leur avenir et à leur évolution. Notre collègue Dallier disait qu’il existait deux syndicats concernant l’eau : un à Paris, un en banlieue. Il n’est donc pas interdit de penser qu’ils pourront travailler ensemble et que la métropole pourra agir afin de les rapprocher. D’un côté, il y a Paris, de l’autre, sa banlieue : le rôle de la métropole consistera justement à les rapprocher et à leur permettre d’agir ensemble. Alors, de grâce, qu’on les laisse vivre !