Chacune des métropoles qui ont été créées a sa logique propre, avec son histoire, son identité, sa culture. Celle de Paris était particulièrement complexe, du fait de son statut de capitale de la France, de sa grande région, de ses trois départements importants et du rôle joué par l’État, notamment en matière de transport.
L’article 12, tel qu’il avait été initialement conçu, n’était pas praticable. Nous nous sommes attelés, les uns et les autres, à trouver une autre solution, ce qui a donné lieu à de nombreuses discussions. Je veux saluer l’ensemble des élus métropolitains, qui ont travaillé depuis des mois au sein du conseil des élus et de Paris métropole, M. le rapporteur, qui lui aussi a beaucoup œuvré, la commission et Mme la ministre, qui a toujours su être à l’écoute de nos préoccupations.
Comme l’a dit mon collègue Vincent Capo-Canellas, nous allons voter cet amendement. Il s’agit d’un vote non pas d’adhésion ou d’approbation, mais de raison, parce que nous avons décidé d’avancer ensemble. Ce texte est un premier pas. Sur toutes les questions qui ont été abordées – les territoires, la fiscalité, le rôle des OPH, la clause de rendez-vous –, le Gouvernement nous a non seulement écoutés, mais aussi entendus.
Nous voterons donc cet amendement.