Au cours des débats d’hier et de cet après-midi, j’ai entendu, à plusieurs reprises et dans la bouche d’orateurs de toutes les sensibilités politiques, parler du compromis que l’État aurait trouvé avec les maires, après de longues discussions, pour essayer d’avancer, pour faire en sorte que l’assemblée des territoires puisse disposer d’une version du projet.
Or l’État régalien, lorsqu’il est fort, lorsqu’il s’intéresse à la région capitale, ne fait pas de compromis. Ce compromis, c’est l’issue des dernières élections municipales qui vous oblige à le passer ! Le Gouvernement a alors été nettement battu sur ses projets municipaux, perdant, par là même, une partie de sa légitimité politique.
La région d’Île-de-France a été remodelée plusieurs fois au cours de son histoire. Sans remonter au baron Haussmann, je veux rappeler que le général de Gaulle est à l’origine d’une réforme majeure, de même que Valéry Giscard d’Estaing, qui a donné un maire à Paris et du pouvoir à des élus locaux.
Le président Sarkozy a lancé le concept du Grand Paris