… quand, en moyenne, 19 % des élèves sortent de l’école sans savoir ni lire ni écrire parfaitement ? Ces chiffres, qui figurent dans le rapport, sont accablants. Ils nous interpellent. Nous devons réinsérer ces jeunes dans un processus de qualification. La formation est le passeport de l’insertion professionnelle. Pour cela, elle doit se faire en lien avec les entreprises et en fonction des besoins. L’interaction entre les professionnels et la communauté éducative doit aller encore plus loin.
Je rejoins également le rapporteur Alain Fouché quand il propose de préparer à l’employabilité les générations futures.
Les demandeurs d’emploi doivent être également préparés aux métiers de demain. J’encourage la simplification et la lisibilité des formations proposées, ainsi qu’un accompagnement adapté et individualisé par Pôle emploi, pour plus d’efficacité. Les moyens professionnels consacrés à la formation sont considérables, mais cloisonnés et complexes. Des passerelles doivent pouvoir se faire pour optimiser les dispositifs d’accompagnement à l’emploi.
Pour conclure, j’ajouterai que l’emploi nous concerne tous : élus, chefs d’entreprise, citoyens.
Nous le savons, l’emploi ne se décrète pas. Il faut créer les conditions favorables. Toute l’énergie du Président de la République, du Premier ministre et du Gouvernement, doit être consacrée à cette mission du retour vers le plein-emploi. Si nous renouons avec la croissance et l’emploi, nous résoudrons de nombreux problèmes sociaux qui sont latents dans notre pays.
Derrière les statistiques, les chiffres, les taux, il y a des hommes, des femmes, des enfants, des familles qui souffrent, qui sont en désespérance au quotidien. On ne peut pas laisser nos concitoyens sans espoir : ce rapport doit être suivi d’effets pour le faire naître ou renaître !