Le Président de la République a pourtant affirmé à plusieurs reprises sa détermination à relancer la filière de l’apprentissage.
Le Gouvernement a annoncé en 2013 son objectif de faire progresser le nombre d’apprentis de 435 000 à 500 000 à l’horizon de 2017.
En réalité, en 2013, le nombre de contrats signés a chuté de 8 % par rapport à 2012. Il a encore diminué de 14 % au cours de l’année 2014. Ce type de formation assure cependant aux jeunes des débouchés professionnels dans 70 % des cas, et ce dans des secteurs d’activité en manque chronique de main-d’œuvre.
À la conjoncture difficile s’ajoute un manque de visibilité pour les entreprises, ce qui ne les encourage pas à conclure des contrats de ce type : réduction du budget de l’apprentissage de 20 % en 2013, diminution du crédit d’impôt lié à la présence d’apprentis, réforme de la taxe d’apprentissage et concurrence des emplois d’avenir. Toutes ces mesures ont contribué à décourager les employeurs potentiels.