Cela étant, si le nombre d’apprentis a bien baissé de 13 % en 2013, on a constaté en 2014, à la suite de la campagne de sensibilisation que nous avons menée, une légère reprise. Certes, elle n’était pas suffisante pour effacer la baisse de 2013, mais il est faux de parler, comme certains l’ont fait tout à l’heure, d’un recul de 14 % des effectifs.
Mesdames, messieurs les sénateurs, c’est tous ensemble que nous devons battre en brèche l’idée que l’apprentissage serait une mauvaise filière : c’est au contraire une filière d’excellence ! Aujourd'hui, l’apprentissage et l’alternance explosent, y compris bien au-delà du bac… §
Je n’oublie pas, pour autant, la nécessité de développer l’apprentissage pour les titulaires d’un diplôme de niveau V : concrètement, c’est d’eux que les entreprises ont aujourd'hui le plus besoin !
À cet égard, j’observe que tous les chefs d’entreprise que je rencontre chantent les louanges de l’apprentissage : en ce cas, qu’ils recrutent des jeunes en alternance !