En fait, si l'on compte les subventions à l'ONERA et à l'Institut Saint Louis, ainsi que les subventions au CNES via le programme 191, on dépasse le milliard d'euros seulement en R&T, et effectivement plus de 3 milliards d'euros en R&D. Sur les 730 millions d'euros, il y a plusieurs ensembles. Le premier est celui formé par les dispositifs RAPID et ASTRID, qui visent l'aide aux petites et moyennes entreprises de défense innovantes. Pour le reste nous avons un dispositif à granulosité variable. Nous finançons des démonstrateurs mais également les technologies de base dans les laboratoires, afin de faire émerger de nouvelles technologies qui pourront ensuite servir aux programmes. Nous payons des thèses de doctorat : 150 nouvelles thèses par an, dont une partie importante via le CNRS. Par ailleurs nous essayons de soutenir la recherche dans des secteurs qui n'ont pas été particulièrement bien traités par la LPM.
Ces financements d'études amont ont été pris en compte dans l'analyse menée dans le cadre des agrégats.