En ce qui concerne les accords de Bâle III, aux Etats-Unis, les banques ne cessent de retarder l'adoption des normes de Bâle III, ce qui créé des tensions avec leurs partenaires européens. La Fed a repoussé la publication de son projet de réglementation. La réforme financière américaine est loin d'être achevée et des progrès devront être réalisés d'ici la fin de l'année.
Enfin, l'intérêt américain pour l'Afrique, notamment pour le Golfe de Guinée, est, en plus de la lutte contre les réseaux terroristes liés à Al-Qaida, dû à la présence de ressources naturelles importantes, notamment de pétrole. La sécurisation de ses approvisionnements pétroliers justifie donc ce regain d'intérêt des Etats-Unis pour l'Afrique. Dans les années à venir, Washington vise à rééquilibrer la provenance géographique de ses importations pétrolières pour être moins dépendant du Moyen-Orient, avec l'objectif d'importer 25 % de son pétrole d'Afrique en 2015 (contre 15 % aujourd'hui). Comme en Amérique du Sud, les Etats-Unis veulent réinvestir cette région où les Chinois sont de plus en plus présents. L'intérêt américain pour l'Afrique ne va donc cesser de croître en raison des ressources naturelles ; la création de l'African Command s'inscrit dans cette logique, sa fonction principale étant de former des forces africaines pour maintenir la paix et la sécurité sur leur continent.