Intervention de Xavier Pintat

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 20 février 2013 : 1ère réunion
Audition de M. Thomas Enders président exécutif d'eads

Photo de Xavier PintatXavier Pintat :

Vous nous avez expliqué que votre entreprise s'apprête à signer pour la première fois avec les Etats un SSA (special security agreement). C'est la façon qu'aura l'Etat de protéger ses intérêts. Dans ces conditions, quel est l'intérêt pour l'Etat de rester au capital ? Pourriez-vous nous détailler le contenu de cet agrément et en particulier quels sont les types de décisions sur lesquelles les Etats auront un veto ? Est-ce que, par exemple, les Etats pourraient s'opposer à un nouveau projet de fusion BAE-EADS, si par extraordinaire cela revenait à l'ordre du jour ? Est-ce que vous pourriez décider de vous désengager unilatéralement de votre participation dans Dassault si vous estimiez que cela ne correspond plus aux intérêts de l'entreprise ? Comment s'effectuent les nominations au Conseil d'administration ? Sur les douze administrateurs du futur conseil d'administration, quatre devront recevoir l'agrément des Etats français et allemand. Ceux-là sont bien connus et leurs noms sont dans la presse. Mais les autres, comment sont-ils choisis ? Pourriez-vous expliciter la stratégie d'EADS en matière spatiale ? Êtes-vous satisfait de l'accord qui est intervenu sur Ariane 6 et Ariane 5 ME. L'année 2013 s'annonce comme une année charnière en matière spatiale, comment voyez-vous les choses ? Quelles seront les conséquences des choix effectués dans le domaine civil pour le militaire spatial français, tant en termes de missiles balistiques que de satellites ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion