Nous n'avons pas été approchés pour l'instant car l'exercice de révision stratégique est très confiné au sein de l'Etat. Mais quoi qu'il en soit, la visibilité est essentielle pour nous : on ne peut pas avoir des stop and go en permanence. Le ministre a indiqué clairement que les livraisons de 2013 et 2014 seraient préservées. J'ai tendance à le croire. Sur le MRTT, tous les jours en opération, le besoin d'avion ravitailleur se fait sentir. La question n'est du reste pas celle du nombre : quatorze, neuf, dix, il y a beaucoup de discussions autour de ce chiffre, mais c'est avant tout une question de capacité pour les forces. Sur les 3 % de la participation, techniquement, le gouvernement français a plusieurs options. Il peut les « loger » dans une fondation, et ne pas exercer les droits de vote. Il peut les vendre, soit sur les marchés, soit dans le cadre du rachat d'actions que nous allons lancer après accord de notre Assemblée générale. Ce qui est sûr, parce qu'il s'y est engagé, c'est qu'à l'issue du processus l'Etat français n'aura plus que 12 % des droits de vote.