L'attente n'est pas une position confortable, mais les militaires savent attendre... Compte-tenu de la politique américaine, nous aurons sans doute moins de projections lointaines dans les années à venir. Les opérations de sauvegarde de la paix sous mandat des Nations unies risquent au contraire de se développer. Nos formes d'interventions vont évoluer.
Il nous faut nous projeter dans le temps et imaginer des remontées en puissance futures, ce qui est essentiel pour sauvegarder nos savoir-faire dans le temps. Vous êtes, Monsieur le chef d'état-major, comptable du maintien de notre outil dans l'avenir.
Je m'inquiète de vos propos relatifs à un éventuel décalage du LRU. Lors de son audition, le ministre m'a pourtant affirmé que le programme était lancé, ce qui nous a été confirmé par le délégué général à l'armement. Pouvez-vous préciser vos craintes concernant ce programme déterminant en matière de capacités d'artillerie ?