Intervention de Jean-Louis Carrère

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 8 novembre 2012 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2013 — Mission « défense » - Audition du général bertrand ract-madoux chef d'état-major de l'armée de terre

Photo de Jean-Louis CarrèreJean-Louis Carrère, président :

Il faut une disposition écrite dans le Livre blanc.

Général Bertrand Ract-Madoux - L'armée de terre devait théoriquement être la priorité de la précédente programmation. En fait, comme je l'ai dit en introduction, elle n'a pas dépassé 20 % des moyens alloués sur la période 2009-2013, comme c'était déjà le cas auparavant.

Ne sont pas négociables à mon sens le lancement de Scorpion l'année prochaine, la préservation du combat aéroterrestre - utile y compris pour la protection des populations. Il ne serait pas non plus acceptable à mon sens que l'armée de terre soit la seule à subir les efforts principaux. Une bascule sera peut-être nécessaire pour préserver les hommes, les capacités, l'expérience, par rapport à certains équipements - toutes armées confondues - qui pourraient attendre. Je pense en particulier à certains programmes futuristes un peu flous.

Le vrai problème en France concerne la cyberdéfense plutôt que la cyberattaque. La cyberdéfense est l'affaire de tous, et en particulier des administrations financières, des têtes de réseaux et des grandes entreprises. C'est une responsabilité nationale qui nécessite un financement interministériel sous la responsabilité du SGDSN. Il faut donc un effort national qui ne peut être imputé au seul budget de la défense. Le côté offensif - la lutte informatique active est effectivement de la responsabilité de structures spécialisées, mais nous y avons consacré les moyens nécessaires.

- Présidence de M. Jean-Claude Peyronnet, vice-président -

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