Comme l'a souligné le chef d'état major de l'armée de terre devant votre commission, une des difficultés pour réformer le soutien est liée aux problèmes de débouché des très nombreux colonels de l'armée de terre qui ne veulent pas céder leur responsabilité à des civils. Sur l'ensemble de la réforme notre propos est politique, comme vous l'avez observé, parce que nous récusons le bien-fondé de l'ensemble de la réforme de la politique de défense issue de la loi de programmation et du livre blanc. Nous ne sommes pas les seuls, même les responsables militaires reconnaissent que la suppression des derniers 10 000 postes sur les 54 000 prévus sera problématiques.