Je souhaiterais également revenir sur la question des médecins d'origine étrangère. Certes, il serait injuste de priver les pays en développement de leurs élites et de leurs médecins, en particulier, mais pourquoi ne pas envisager une migration circulaire qui soit profitable à tous. Or, je constate que, sur le terrain, on a tendance à privilégier l'emploi de médecins originaires d'Europe orientale qui, généralement, ne maîtrisent pas notre langue, plutôt que les médecins originaires du sud de la Méditerranée, qui sont pourtant francophones. N'y-a-t-il pas là un paradoxe ?