Nous avons connu depuis 1998 une évolution institutionnelle se traduisant par des extensions géographiques et sectorielles. Faut-il aller au bout ? Certains secteurs, comme la culture, l'enseignement supérieur et la gouvernance, sont hors de notre champ d'intervention. Nous ne sommes pas en mesure de répondre aujourd'hui au domaine culturel. Sur l'enseignement supérieur, nous sommes compétents sur les autres niveaux d'enseignement, et sommes sollicités parfois pour financer des projets d'enseignement supérieur ? Enfin, sur la gouvernance, il s'agit d'un sujet particulier qui pourrait mériter quelques évolutions. Nous sommes à la disposition des Ambassadeurs, participons aux réunions de service, fournissons des expertises ... et cela fonctionne plutôt bien. Nous travaillons actuellement avec la direction du Trésor sur la compétence macroéconomique. Bercy a un réseau de conseillers économiques à double casquette, à la fois de prévision macroéconomique et d'animation et de développement du commerce extérieur de la France. L'accord que nous finalisons avec la direction du Trésor prévoit que la surveillance macroéconomique dans 6 pays pilotes serait assurée par l'AFD.
Enfin, à propos des terres, il s'agit d'une véritable tragédie, au même titre que la question de la gestion des forêts. Des prédations s'effectuent, certains pays laissent faire. Nous essayons de promouvoir dans toutes les opérations de développement rural les organisations de producteurs, les exploitations familiales, nous évitons le microcrédit en milieu urbain. Pour autant ce problème de la gestion des terres reste important.