Nous sélectionnons les projets auxquels nous sommes en mesure de répondre. Pour asseoir les compétences de nos experts, nous bénéficions d'un centre de formation situé à Marseille.
Vous avez évoqué l'action du Qatar. Je la situerais dans les nombreuses stratégies de partenariat qui émergent dans le cadre de la mondialisation des échanges. L'Agence travaille ainsi avec la Banque islamique de développement, et intègre les contraintes spécifiques à la finance islamique, dont nous sommes considérés comme de bons connaisseurs.
Vous avez évoqué l'opportunité de partenariats avec les grandes fondations internationales. Nous en avons conclu, avec plus ou moins de succès. Notre partenariat avec la Fondation Bill Gates, qui agit dans le domaine de la santé ne donne pas de résultats satisfaisants. En revanche, notre partenariat avec la Fondation Aga Khan est très productif. Je remarque qu'il existe un indéniable problème de coordination des bailleurs. Dans ce domaine, nous travaillons étroitement avec la Banque européenne d'investissement, et la coopération allemande, en organisant des réunions trimestrielles pour harmoniser les projets à financer. De même, travaillons-nous de concert avec le Japon, pour des projets en Indonésie, au Vietnam, et aux Philippines.