Intervention de Jean-Pierre Chevènement

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 24 octobre 2012 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2013 — Programme préparation et emploi des forces de la mission « défense » - Audition de l'amiral edouard guillaud chef d'état-major des armées

Photo de Jean-Pierre ChevènementJean-Pierre Chevènement :

Nous vous avons écouté avec beaucoup d'intérêt et avons apprécié votre franchise. Vous nous incitez à penser autrement pour essayer de conserver nos ambitions par d'autres moyens. Néanmoins, les Etats-Unis se retirent du Moyen-Orient et du champ européen. Cela aura inévitablement des répercussions sur notre protection. Or, nous ne pouvons nous permettre d'accroître nos moyens militaires pour d'évidentes raisons budgétaires. Afin de résoudre cette équation impossible, ne serait-il pas souhaitable de réintroduire le facteur « temps » ? Faire en sorte que nous acceptions des lacunes temporaires, mais pas des abandons de capacités afin de pouvoir remonter en puissance le moment venu ? En même temps, l'on voit que réduire l'effort de défense à 1,3 % du PIB n'est pas raisonnable.

Dans le Nord-Mali, la France a décidé d'apporter son soutien, mais j'ai du mal à comprendre à qui ; s'agit-il des forces maliennes ou bien des forces de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest ? Quoiqu'il en soit, avez-vous l'intention d'y mettre les moyens ?

Enfin, qu'en est-il du programme de LRU ?

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