En ce qui concerne la situation aux Etats-Unis, il faut savoir qu'en fond de tableau, si le budget à la fin de l'année n'est pas équilibré, le Congrès, à majorité républicaine, va procéder à ce qu'ils appellent une « séquestration » qui va se traduire par le gel de cinq cent milliards de dollars de crédits en moins sur dix ans. Si Mitt Romney est élu, et qu'il continue à disposer d'un Congrès républicain, il a déjà dit qu'il n'y aurait pas de séquestration. Obama n'a rien dit. Mais la perspective d'une séquestration décuple d'ores et déjà l'agressivité des entreprises américaines à l'export. Sur l'emploi des forces, les différences entre les deux candidats sont à peine perceptibles. Il n'y aura pas de repli sur soi. Il y aura un pivotement vers le Pacifique qui va consacrer le grand retour de l'amphibie, du reste clairement annoncé dans leur Livre blanc. Les Etats-Unis espèrent que l'Europe va s'occuper d'elle même.
Sur le soutien, cela fait dix ans que l'on cherche des marges partout et aucun autre ministère n'a fait autant d'efforts que celui de la défense nationale.