L'AFD est à la fois le bras séculier de l'État en matière d'aide au développement et une banque. Le mélange des genres peut se révéler problématique.
Nous sommes passés du 4e au 5e rang des contributeurs à la Banque mondiale. Jusqu'où glisserons-nous ? La loi de programmation ne comporte pas d'objectifs chiffrés. Pourquoi ne pas fixer des objectifs en fonction des politiques sectorielles ? Vous connaissez notre combat pour clarifier les aides européennes. Au Mali, avant les événements, chaque pays européen menait un programme différent de celui de l'Union. Il serait préférable de désigner des chefs de file. Nous sommes déçus que la loi de programmation ne consiste qu'en une déclaration d'intention : M. Canfin nous a renvoyés vers Bercy pour les objectifs chiffrés. Un sommet de plus, pour faire une belle photo...