L'AFD, qui est un établissement bancaire, doit respecter les règles prudentielles de Bâle III et se heurte à des ratios qui limitent ses capacités d'intervention. L'augmentation de ses fonds propres lui rendra des marges de manoeuvre, notamment dans des pays ayant atteint les plafonds d'intervention comme la Tunisie, le Maroc et l'Afrique du Sud. Cependant, le niveau croissant de ses interventions suppose une recapitalisation proportionnée. Bien qu'elle puisse agir dans 110 pays, elle concentre plus des deux tiers de son effort budgétaire sur les 16 pays pauvres prioritaires, ce qui représente 50% des subventions de l'État. La concentration que vous appelez de vos voeux est une réalité.