A terre, non. En mer, nous avons eu l'épisode du Ponant.
La situation en Libye est très complexe. Il est très difficile d'assurer une continuité car les interlocuteurs sont rarement les mêmes. Il y a vraiment dans ce pays un problème de continuité de l'action de l'Etat et il est dès lors difficile de coopérer.
Au Mali, nous avons des interlocuteurs. Je ne suis pas inquiet. Nous sommes allés vite et fort avec Serval et cela a plutôt réussi. Le dispositif de formation de l'EUTM fonctionne. Les deux premiers bataillons sont opérationnels et engagés en opérations. L'ensemble des partenaires européens conviennent qu'il faut poursuivre cette formation, le coût n'est pas très élevé et des fonds européens sont disponibles. L'opération Serval est une partie d'un dispositif qui va plus loin et qui doit se poursuivre avec des actions d'aide à la gouvernance et de coopération.
S'agissant de la brigade franco-allemande, les choix ne sont pas faits. Nous travaillons en concertation avec les Allemands, non pas sur l'existence de la brigade qui est sanctuarisée mais sur son activité et sur son emploi. Où et quand peut-on l'utiliser, sur quel théâtre d'opération ?