L'idée est bien d'utiliser cette brigade. Nous travaillons avec les Allemands pour déterminer sous quelle forme et dans quelles conditions politiques, diplomatiques, géographiques. Ensuite viendra le temps de la décision politique.
S'agissant des normes d'entraînement, ce sont des normes communément admises au niveau international. On peut toujours réduire les heures d'entraînement mais cela entraîne des conséquences sur la préparation opérationnelle. Ainsi, dans certains pays, les pilotes d'avions de chasse n'effectuent en moyenne que 30 heures de vol d'entraînement par an. Certes, les pilotes sont capables de faire décoller leur appareil, de le piloter et de le faire atterrir. Mais ils n'ont pas l'entraînement suffisant pour effectuer des missions.
Je partage votre avis, M. Gilbert Roger, sur la nécessité de renégocier les contrats pour récupérer des marges de manoeuvre. Mais cela nécessite aussi une certaine réduction de nos implantations territoriales, qui sont actuellement dispersées sur le territoire.