Ma question porte sur les services de renseignement, et notamment sur la direction centrale du renseignement intérieur, qui relève du programme « police nationale » de la mission sécurité.
Vous venez de communiquer au Parlement le rapport d'inspection chargé de tirer les enseignements de l'affaire Merah, et je m'en félicite.
Je souhaiterais savoir quelles sont vos principales conclusions concernant le positionnement actuel de la DCRI et ses relations avec les SDIG, la création d'un corps d'inspection, ou encore le renforcement du contrôle parlementaire et du rôle de la délégation parlementaire au renseignement.
En particulier, la DCRI relève de la direction générale de la police nationale. Est-ce qu'il ne serait pas préférable que la DCRI soit une direction autonome au sein du ministère de l'intérieur ?
Plus généralement, comment expliquez-vous que la DCRI n'ait pas bénéficié de davantage de moyens ces dernières années, et ne faudrait-il pas prévoir, à l'image de la DGSE, un plan pluriannuel de renforcement des effectifs et des moyens de la DCRI ? Je pense en particulier à la possibilité de recruter plus aisément des spécialistes.