Je pense qu'il y a eu rapidement un effet d'intoxication de l'opinion publique occidentale sur le rapport de force interne en Syrie, car il était globalement moins impopulaire que nous ne l'avions cru. Certes, il doit partir, mais je ne suis pas sûre que l'opinion portée sur lui au départ ait été objectivement la bonne.
Ma deuxième remarque est que nous avons un sentiment de vide quant à ce que peut représenter l'opposition dans sa diversité. Il risque d`y avoir de plus en plus de réfugiés. La France avait proposé que les espaces reconquis puissent permettre la réinstallation des personnes. Qu'en est-il, et qu'en est-il également de l'instauration de zones tampon ?
Enfin, concernant les événements récents en Jordanie, des élections vont être organisées en réponse. Cependant, ce sont des réformes qui étaient demandées pas des élections !