Ce qui n'est pas suffisant, mais tout de même conséquent. La redéfinition de notre dispositif de forces pré-positionnées poursuit trois objectifs : concentrer nos moyens sur les deux zones d'intérêt prioritaire que sont le Golfe et la bande sahélienne, adapter les modalités de notre présence aux besoins de sécurité de l'Afrique et au mode d'action souple et réactif décrit par le président de la République dans son discours à Dakar en octobre, et ramener le surcoût des opérations extérieures sous un seuil acceptable le plus rapidement possible. Nous poursuivrons notre soutien à l'architecture africaine de paix et de sécurité grâce à des dispositifs régionaux de coopération. Un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique se tiendra à l'Élysée les 6 et 7 décembre prochains. L'évolution de notre présence en République centrafricaine constituerait une opération nouvelle. Nous souhaitons regrouper nos moyens en un ensemble cohérent, réduire la dispersion de nos forces engagées en opérations extérieures, surtout dans les théâtres d'opérations qui ne relèvent plus d'une logique militaire.