Monsieur l'ambassadeur, soyez le bienvenu dans notre commission que vous connaissez bien. Comme vous le savez, votre audition s'inscrit dans un cycle sur la crise syrienne. Notre président, Jean-Louis Carrère, a souhaité que nous entendions les représentants des différents Etats concernés par cette crise et que ceux-ci puissent donner la position de leur pays sans aucun filtre médiatique. Je tiens du reste à l'excuser auprès de vous de ne pas être là aujourd'hui car il a dû retourner précipitamment dans les Landes à cause d'un décès dans sa famille.
Nous avons déjà entendu les ambassadeurs du Royaume-Uni, d'Allemagne, de Russie, des Etats-Unis, de la Turquie, de la Jordanie, du Liban et d'Israël et leur compte rendu est public, à l'exception toutefois de celui des représentants des Etats-Unis et de l'ambassadeur d'Israël qui ont souhaité être entendus à huis clos. Tous les ambassadeurs étrangers que nous avons auditionnés nous ont dit beaucoup de bien de vous. C'est donc avec beaucoup de plaisir que nous vous écoutons.
Depuis la dernière fois, il y a eu la réunion de Doha, où vous étiez, ainsi que les déclarations du Président de la République sur la Syrie lors de sa conférence de presse. Je vous remercie donc, Monsieur l'ambassadeur, de bien vouloir vous prêter à cet exercice.