Les écoles françaises à l'étranger sont victimes de leur succès : pour faire face à la demande, elles doivent acheter des terrains, construire des bâtiments et augmenter leurs dépenses de fonctionnement, mais l'Etat n'assume qu'une partie des frais supplémentaires, le reste incombant aux familles par le biais des frais de scolarité. A Alger et Pondichéry, ceux-ci ont triplé depuis 2007-2008, et ne sont plus pris en charge que dans la limite d'un tiers depuis le plafonnement ; les parents paient donc deux fois plus qu'avant la création de la PEC. Ni un coefficient correcteur, ni des bourses qui ne touchent que 17 % des familles ne résoudront le problème. Je comprends bien qu'il soit impossible de revenir à une prise en charge totale, mais ne pourrait-on prendre comme période de référence l'année scolaire 2009-2010, comme le demande l'Assemblée des Français de l'étranger ? Cela coûterait 3 millions d'euros, mais le plafonnement de la PEC en a fait économiser 9. Les parents y seraient sensibles, car ce sont eux qui font les frais de l'extension du réseau.