Vous avez raison de souligner la cohérence entre politique intérieure et extérieure russes, et la crainte à l'extérieur de la poussée du radicalisme sunnite au Moyen-Orient, sous l'influence de l'Arabie saoudite et du Qatar. Les Russes sont inquiets de ses répercussions potentielles dans le Caucase du Nord, en Asie centrale et jusqu'à la Volga. S'ils soutiennent Bachar Al Assad, c'est pour contrer cette poussée sunnite.
Ce sont les Chinois, redoutables négociateurs, plutôt que les Russes, qui « siphonnent », si l'on peut dire, les hydrocarbures des républiques centre-asiatiques, Turkménistan, Kazakhstan...