La référence grecque me convient ! Seront également livrés soixante missiles de croisière navals (MDCN) et soixante-dix-sept véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI).
Les opérations extérieures (Opex) donnent lieu à une inscription de 450 millions d'euros, au lieu de 630 auparavant. Si cela n'était pas suffisant, cette ligne serait abondée par péréquation interministérielle : c'est une victoire dans les arbitrages. Mais cela ne sera pas nécessaire : en 2014, le désengagement en Afghanistan sera terminé ; on ne sait pas forcément ce qui se passera après 2014 - on ne connaît pas la position américaine sur le sujet - mais on ne reviendra pas aux niveaux que nous avons connus. L'effectif décroît également au Mali : avec un millier d'hommes, on sera loin des 4 500 hommes - et parfois plus - présents au cours de l'intervention en 2013. L'articulation entre les Opex et les forces pré-positionnées en Afrique sera revue : une Opex de longue durée devient une force pré-positionnée... Il s'agira d'améliorer la réactivité des forces de Djibouti à Dakar, avec plus de sites et moins d'hommes sur chacun. Au Mali comme en République centrafricaine, notre bonne répartition des forces nous donne une capacité de réaction très rapide.
La presse a parlé des restructurations, je les détaillerai à la conférence de presse de cet après-midi. J'ai appliqué la méthode que je vous ai déjà exposée sur les 7 881 postes supprimés, en limitant à un tiers les postes des forces opérationnelles, et en répartissant le reste après une analyse fonctionnelle. Même si elles sont toujours dures à vivre, les mesures de dissolution d'unités sont modestes. Elles concernent tout d'abord la dissolution du quatrième régiment de dragons de Carpiagne, à Marseille.