Une précision sur notre méthode de travail : je porterai seul une partie des amendements de la commission, avec toutefois nos rapporteurs pour avis sur le budget de la défense, pour ceux qui le souhaiteront. Ils représentent déjà la diversité politique. Introduire les groupes dans ce processus serait source de confusion.
L'Assemblée nationale et le Sénat fonctionnent parfois différemment. Pour notre part, nous étions opposés à la procédure d'urgence sur la loi de programmation militaire. Le débat a certes eu lieu, ici comme à l'Assemblée nationale. Nos collègues députés la souhaitent. Et ici, l'on m'a bien fait comprendre qu'en refusant l'urgence, je mettrais à mal la première année d'exécution de la loi de programmation. Je ne suis pas un perdreau de l'année, je sais qu'il y a plusieurs hypothèses. L'urgence en est une, que mes collègues avaient dénoncée la dernière fois, et qu'ils réclament aujourd'hui... Une autre serait que l'Assemblée nationale examine le texte bien avant le 13 décembre, afin que la procédure ordinaire se déroule sans retarder l'application de la loi. Notre commission est favorable à cette seconde solution.
Et pourtant, je vois bien que l'édifice bâti par la loi est tout d'équilibre et qu'il ne faut pas le déstabiliser.